Les 10 films les plus conservateurs (Vous ne vous serez jamais douté du #8)

2 décembre 2020
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Évidemment quand on parle de Hollywood, difficile d’imaginer plus consensuel et dégoulinant de bons sentiments. La capitale du cinéma n’est pas devenue la Mecque de la gauche contemporaine pour rien. On y trouve depuis des années des producteurs, réalisateurs, acteurs (oui ça s’applique au féminin aussi chers wokes) qui compensent leurs travers et dépendances en donnant en spectacle leur bien-pensance et leur vertu. On connait la chanson.

Par contre, à l’occasion peut passer à travers les mailles du filet une véritable oeuvre d’art avec des valeurs universelles qui résonnent particulièrement bien chez les conservateurs. Voici donc selon nous, les 10 films les plus conservateurs.

1- The Pursuit of Happyness (2006) Dans ce film basé sur une histoire vécue, Chris Gardner (Will Smith) se fait planquer par sa femme, est incapable de payer son loyer. Il prend un poste de stagiaire bénévole avec promesse d’emploi s’il performe bien. Il doit aussi aller dans un refuge de sans abris et vit l’itinérance avec son fils. A force d’efforts il réussit à faire petit à petit son chemin. Jamais dans ce film on ne joue sur le sentiment d’auto-pitié, jamais non plus on ne joue sur la couleur de peau du personnage principal. Certes il y a l’injustice de la vie qui est dure à différent degrés pour tous mais on y démontre surtout la résilience et le dépassement de soi qui est accessible à chacun. On y voit tout simplement la réalité de ce que l’on appelle « le rêve américain » accessible à tous pourvu qu’on mette l’épaule à la roue.

2-Forrest Gump (1994) Comme la mère de Forrest le disait: « La vie est une boîte de chocolats et tu ne sais pas ce qui se trouve dedans » Autrement dit, personne ne te doit de chocolats, quand tu en as un déjà apprécie-le et dans un autre registre, tu ne sais pas ce que la vie va t’apporter. Fais avec ce que tu as. Forrest Gump n’est peut être pas aux yeux de certains le pogo le plus dégelé de la boîte mais il fait le choix d’être une bonne personne. L’amour de sa vie (Robin Wright Penn) devient hippie et fait de mauvais choix de vie aux conséquences désastreuses. La sagesse n’est pas toujours là ou les gens pensent.

3- 1984 (1984) Big governement, novlangue, censure, réécriture de l’histoire, surveillance des citoyens, fin de la famille nucléaire, chasse à la religion pour la remplacer par l’adoration de l’état, étouffement de tous par l’économie planifiée, destruction de l’autorité parentale en les faisant espionner par le gouvernement bienveillant… Par ou devrais-je commencer?


4- L’âge des ténèbres (2007) Il est surprenant qu’un film québécois se retrouve dans ce palmarès d’autant plus que Denis Arcand a toujours surnagé entre l’acceptance et la détestation de la part du milieu culturel québécois. Dans ce film, Arcand met en scène un fonctionnaire froid et sans empathie dans une machine froide et sans empathie. Il doit sortir de ce monde pour enfin espérer « vivre » un peu. ce film nous montre bien tout l’aspect déshumanisant de la machine gouvernementale. Évidemment que pour cette raison, il a été mal reçu par la critique québécoise et française. Dans La Presse, Marc Cassivi affirme que L’Âge des ténèbres « semble porter l’empreinte d’un cinéaste génial mais désabusé, repu de son œuvre, posant un regard hypercaricatural, archi cynique, et par moments franchement condescendant sur la société québécoise ». Le critique Paul Warren, dans Le Soleil, fait écho à ce jugement et déplore que « tout, dans cette durée filmique télescopée de 104 minutes, devient cliché et stéréotype ».

Un film qui provoque de telles réactions épidermiques chez ces deux-là ne peut pas être mauvais 🙂

5-Team America World Police (2004) Bien que ce film un peu vulgaire pourrait paraitre au premier degré anti-conservateur en montrant le zèle des américains à absolument vouloir combattre la terreur. Il montre surtout la caricature de tous ces artistes woke comme Alec Baldwin, Tim Robbins, Susan Sarandon, Sean Penn pour ne nommer qu’eux, qui donnant leur supériorité morale en spectacle, sont prêts à faire alliance avec n’importe quel dictateur socialiste afin de combattre l’idée de la liberté en Amérique.

6- Brazil (1985) Ce film de Terry Giliam un peu à l’instar de 1984 démontre avec l’image d’un petit incident anodin comment la planification centrale peut complètement être chamboulée et inhumaine. Ici tous les aspect de la vie passent par la compagnie étatique Central Service. Tout le monde est surveillé et le spectateur est placé toujours d’un point de vue subversif. L’arrogance bureaucratique, la condescendance de l’élite, la perversion de la science nous donnent un portrait qui semble exagéré mais qui est à la fois terriblement réaliste de ce que nous vivons aujourd’hui.

7-Rocky Balboa (2006) Bien que le premier Rocky aurait pu être tout aussi valable en fait de poursuite du rêve américain et du dépassement de soi, toute la saga Rocky est une allégorie de l’histoire personnelle de Sylvester Stallone. Dans Rocky Balboa il boucle la boucle avec sagesse en parlant de son expérience de vie. Rocky c’est l’histoire des conséquences de nos mauvais choix mais aussi celles de nos bons choix. Tout Rocky se résume à cette conversation qu’il a avec son fils:

8-Home Alone (1990) Probablement le film de noël par excellence.

La famille McCallister embarque pour Paris pour y passer les fêtes de Noël. Seulement voilà : à bord de l’avion, Kate McCallister s’aperçoit qu’elle et toute la famille ont laissé chez eux le plus jeune de leurs membres de la famille : Kevin, âgé de seulement 8 ans. Principalement tourmenté par ses frères et sœurs, mais aussi très intelligent et débrouillard.

Alors que sa famille essaye de faire quelque chose depuis Paris et que sa mère essaye tout ce qu’elle peut pour retourner auprès de lui, Kevin, de son côté, est fort content de s’être débarrassé de sa famille, qu’il supporte difficilement et qui le met parfois à l’écart en raison de sa position de benjamin. Il goûte alors à une vie tranquille, faisant lui-même les courses et se croyant définitivement seul ; mais il ne sait pas que deux cambrioleurs ont prévu de vider la maison le soir du Réveillon de Noël. Il finit tout de même par prendre conscience du cambriolage et devra déjouer les plans de ces deux individus pour protéger sa maison… Quand on le regarde aller avec ces malfrats, y a-t-il meilleure illustration de ce que l’on appelle la « Castle doctrine »? Merci, ce sera tout monsieur le juge.

9-The Dark Knight (2008) Tout simplement parce que Batman va accepter le lourd poids moral d’être démonisé à la fois par la presse, le politique et ultimement la population pour une cause juste.

10-Amadeus (1984) Salieri est un compositeur talentueux pour la cour du roi. Tout va bien pour lui jusqu’au moment ou arrive Mozart qui a un talent qui semble illimité et qui gagne la faveur de tous. Salieri rongé par la jalousie demande à Dieu cette grande fable gauchiste: « ne nous as-tu pas tous crée égaux? » Eh bien non, il apparait que certains sont plus favorisés que d’autres en fait de talents. Quel manque de socialisme de la part du créateur n’est-ce pas?

Et vous, quels sont vos films conservateurs préférés?

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All Comments

  • Belle chute avec Amadeus, je ne m’y attendais pas. A ces titres il faudrait ajouter certainement Braveheart pour les valeurs de courage, d’engagement et de droiture qu’ils défendent. Pareil pour 300.

    Serge 2 décembre 2020 17:27 Répondre

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